Drogues : une lutte perdue d'avance ?
Telle est la question que bon nombre de nos concitoyens ne se posent même plus tant l'apathie est grande dans ce domaine.
Les encouragements pour nos actions ne manquent pas à notre stand mais l'on ressent plutôt de la part des passants avec qui nous discutons, le genre d'admiration que l'on peut éprouver devant quelqu'un qui ose s'attaquer à une tâche comparable aux douze travaux d'Hercules. Certains nous disent ouvertement que ce n'est pas une lutte que l'on peut gagner.
Question de point de vue ?
Ils ont en partie raison mais pas tout à fait. Il s'agit d'une question de point de vue et de comment on s'y prend.
En effet dans l'état actuel des choses, on ne peut pas leur donner tout à fait tort car il est vrai que l'on à l'impression, malgré le très bon travail de la police, que plus on arrête de trafiquants et plus on fait de saisies, plus il y en a. Cela ne s'arrête jamais.
On est aussi submergé d'informations sur les nouvelles drogues de synthèse. "De toutes façon si on cible et élimine certaines drogues ils vont en inventer d'autres".
On est aussi submergé d'informations sur les nouvelles drogues de synthèse. "De toutes façon si on cible et élimine certaines drogues ils vont en inventer d'autres".
Le telegram.com faisait état de "49 nouvelles substances de synthèse détectées en 2012 par le système d'alerte précoce européen (EWS) et déjà plus de 50 l'ont été en 2012."
Que faire devant une telle avalanche ?
Il y a plusieurs manières de traiter un problème. Un problème si on y regarde bien c'est en substance une force contre une autre force, une décision contre une autre décision. On voit tout de suite qu'opposer une force de taille comparable n'amènera pas de solution mais contribuera à figer le problème.
Si on analyse davantage la chose on verra que l'on commence généralement par réagir en luttant contre ce qui nous pose problème, force contre force. On essaie de l'empêcher de s'agrandir et on exerce une répression à son encontre. Mais dans un rapport de force, seule compte la force exercée et le nombre.
On peut observer que face à une force trop grande, à quelque chose qui se déplace trop vite ou à une trop grande quantité de choses qui arrivent en même temps on peut se sentir submergé, débordé et confus, ne sachant quelle solution adopter, quelle décision prendre et finalement n'en prenant aucune. Cela s'appelle de l'apathie. On se laisse envahir par ce qu'on avait commencé à combattre. Mais la cause du problème est toujours là.
Pour résumer, lorsque l'on est submergé par le nombre ou la force de l'adversaire si l'on est courageux on continue à se battre mais pas avec la même ardeur et plus le temps passe plus on sombre dans l'apathie. Ceci nous amène au débat actuel sur la légalisation/dépénalisation qui est un abandon de la responsabilité devant l'inévitable (A quoi bon lutter contre ce qu'on est incapable d'empêcher) et l'on se résout à mettre des salles de shoot à disposition des toxicomanes pour qu'ils se "droguent proprement".
L'on peut certes se complaire dans le catastrophisme, devant l'ampleur des dégâts réels et potentiels et baisser les bras, mais on peut aussi choisir de prendre un autre point de vue et comprendre que tout problème a sa solution.
Au lieu de réagir émotionellement il convient plutôt d'analyser le problème et trouver le vrai point de décision. Certains, trop peu nombreux, l'ont fait et les solutions trouvées n'ont pas été mises en place avec assez de vigueur.
Le vrai point de décision est le consommateur.
Ce qui est vrai pour les autres types de consommation est vrai pour la drogue également.
De la même manière que les publicitaires travaillent à faire consommer on peut également travailler à ne pas faire consommer. Certaines campagnes gouvernementales ont utilisé cela dans leurs campagnes de prévention sous forme de slogans dont certains étaient très bien d'ailleurs.
Mais des slogans qui frappent ne sont malheureusement pas suffisants pour régler le problème.
En effet de la même manière qu'un consommateur averti et éduqué n'achètera pas n'importe quel produit quelque soit la publicité et l'arsenal de marketing déployé, un jeune correctement éduqué sur les drogues pourra faire un choix éclairé (et pas de mauvais esprit s'il vous plaît, il ne s'agit pas de choisir la bonne dope). Il pourra décider en conscience s'il veut être libre sans drogue ou devenir esclave en consommant des drogues.
C'est en ces termes que se pose le problème et la réponse doit être donnée par chaque individu mais il ne peut le faire que s'il connaît toutes les données du problème.
Il peut ainsi réellement décider en son âme et conscience si le jeu en vaut la chandelle, si quelques heures de bonheur artificiel vaut plusieurs années de galère et de souffrance.
Un autre aspect du problème toujours dans le volet éducation c'est de faire comprendre aux consommateurs potentiels qu'il existe d'autres moyens plus sains d'éprouver du bonheur. Mais cela est un aspect qui se trouve dans le domaine de la morale et ce n'est pas le sujet traité par la campagne Non à la drogue, Oui à la Vie. Cela est du ressort des leaders d'opinion de la société civile et des leaders religieux de travailler sur une vision commune de la future société. Que veut-on comme société pour demain, pour nous et pour nous enfants ?
La campagne de prévention de la Fondation pour un monde sans drogue ne fournit pas de jugement moral. Elle fournit les informations pour permettre aux individus de faire leur choix librement avec les livrets d'information et les documentaires vidéos. Des kit avec plans de leçon et tous les supports audiovisuels sont également disponibles gratuitement pour les éducateurs et professeurs ainsi que pour les forces de l'ordre travaillant dans l'éducation au sujet des drogues
Si on analyse davantage la chose on verra que l'on commence généralement par réagir en luttant contre ce qui nous pose problème, force contre force. On essaie de l'empêcher de s'agrandir et on exerce une répression à son encontre. Mais dans un rapport de force, seule compte la force exercée et le nombre.
On peut observer que face à une force trop grande, à quelque chose qui se déplace trop vite ou à une trop grande quantité de choses qui arrivent en même temps on peut se sentir submergé, débordé et confus, ne sachant quelle solution adopter, quelle décision prendre et finalement n'en prenant aucune. Cela s'appelle de l'apathie. On se laisse envahir par ce qu'on avait commencé à combattre. Mais la cause du problème est toujours là.
Pour résumer, lorsque l'on est submergé par le nombre ou la force de l'adversaire si l'on est courageux on continue à se battre mais pas avec la même ardeur et plus le temps passe plus on sombre dans l'apathie. Ceci nous amène au débat actuel sur la légalisation/dépénalisation qui est un abandon de la responsabilité devant l'inévitable (A quoi bon lutter contre ce qu'on est incapable d'empêcher) et l'on se résout à mettre des salles de shoot à disposition des toxicomanes pour qu'ils se "droguent proprement".
L'on peut certes se complaire dans le catastrophisme, devant l'ampleur des dégâts réels et potentiels et baisser les bras, mais on peut aussi choisir de prendre un autre point de vue et comprendre que tout problème a sa solution.
Au lieu de réagir émotionellement il convient plutôt d'analyser le problème et trouver le vrai point de décision. Certains, trop peu nombreux, l'ont fait et les solutions trouvées n'ont pas été mises en place avec assez de vigueur.
Quel est le vrai point de décision ?
Le vrai point de décision est le consommateur.Ce qui est vrai pour les autres types de consommation est vrai pour la drogue également.
De la même manière que les publicitaires travaillent à faire consommer on peut également travailler à ne pas faire consommer. Certaines campagnes gouvernementales ont utilisé cela dans leurs campagnes de prévention sous forme de slogans dont certains étaient très bien d'ailleurs.
Mais des slogans qui frappent ne sont malheureusement pas suffisants pour régler le problème.
En effet de la même manière qu'un consommateur averti et éduqué n'achètera pas n'importe quel produit quelque soit la publicité et l'arsenal de marketing déployé, un jeune correctement éduqué sur les drogues pourra faire un choix éclairé (et pas de mauvais esprit s'il vous plaît, il ne s'agit pas de choisir la bonne dope). Il pourra décider en conscience s'il veut être libre sans drogue ou devenir esclave en consommant des drogues.
C'est en ces termes que se pose le problème et la réponse doit être donnée par chaque individu mais il ne peut le faire que s'il connaît toutes les données du problème.
Il peut ainsi réellement décider en son âme et conscience si le jeu en vaut la chandelle, si quelques heures de bonheur artificiel vaut plusieurs années de galère et de souffrance.
Quel est le facteur clé de la prévention ?
Donc le facteur clé de la prévention ne sont pas les slogans chocs, c'est l'éducation en profondeur. (Les slogans sont le plus pour intéresser au message éducatif, c'est tout).Un autre aspect du problème toujours dans le volet éducation c'est de faire comprendre aux consommateurs potentiels qu'il existe d'autres moyens plus sains d'éprouver du bonheur. Mais cela est un aspect qui se trouve dans le domaine de la morale et ce n'est pas le sujet traité par la campagne Non à la drogue, Oui à la Vie. Cela est du ressort des leaders d'opinion de la société civile et des leaders religieux de travailler sur une vision commune de la future société. Que veut-on comme société pour demain, pour nous et pour nous enfants ?
La campagne de prévention de la Fondation pour un monde sans drogue ne fournit pas de jugement moral. Elle fournit les informations pour permettre aux individus de faire leur choix librement avec les livrets d'information et les documentaires vidéos. Des kit avec plans de leçon et tous les supports audiovisuels sont également disponibles gratuitement pour les éducateurs et professeurs ainsi que pour les forces de l'ordre travaillant dans l'éducation au sujet des drogues
Ces supports sont téléchargeables ou peuvent êtres commandés sur le site de la fondation pour un monde sans drogue http://fr.drugfreeworld.org/home.html
Pour obtenir davantage d’informations sur les actions de l’association ou pour télécharger ou recevoir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57